Quelques mois après mai 68, Robert, normalien et militant d’extrême-gauche, décide de se faire embaucher chez Citroën pour raviver le feu révolutionnaire parmi les ouvriers.
Dans un camp humanitaire ouvert à Paris, des réfugiés sont en transit. Dans ce centre de "premier accueil", ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture.
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes vont changer durablement le visage de la France en rédigeant le programme du Conseil National de la Résistance : « Les jours heureux ».
À travers l'histoire de Walter Bassan, Gilles Perret explore l'histoire de la politique française en posant une question cruciale : Qu'avons-nous fait des acquis du Conseil National de Résistance ?
Dans les années 2020, à Paris, trois figures sont en quête de brèches poétiques et émancipatrices dans une société de plus en plus autoritaire et asphyxiée.
Acteurs, victimes et négociateurs de la paix nous plongent dans l’histoire d’un peuple qui, face aux violences à l’œuvre, a su inventer une nouvelle voie et agir sur sa propre destinée.
Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues de la grande bourgeoisie, passent beaucoup de temps dans leur pavillon fleuri de banlieue parisienne. Mais ils ont décidé d’accélérer leur combat contre le système capitaliste planétaire.
Imaginer autre chose, la CFDT s’y est essayée, en dix minutes, sur Antenne 2, le 29 mars 1984. À l’occasion du centième anniversaire de la législation des syndicats, elle s’est interrogée...sur l’avenir.
Ce film, réalisé par Bruno Muel avec les ouvriers du groupe Medvedkine de Sochaux raconte le tournant post-68 de la reprise en main néo-libérale et témoigne aussi de la lutte syndicale face à Peugeot.
Le 26 septembre 1992, les tours du quartier des Écrivains ont été détruites. Au printemps 1991, Dominique Cabrera avait proposé à plusieurs anciens habitants de ces tours de revenir sur leurs pas. En 55 minutes, ils racontent et se racontent...
“Un éditeur, ça se définit par son catalogue”. Dans ce film, François Maspéro, Fanchita Maspéro et leurs collaborateurs, parlent de leur maison d’édition, des livres qu’ils fabriquent et de la manière dont ils conçoivent leur travail.
Le premier film réalisé par les ouvriers du groupe Medvedkine. Il suit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière dont c’est le premier travail militant en 1968.
Les jeunes français immigrés à Sochaux démontent le mécanisme de l’exploitation dans leur vie quotidienne telle qu’elle a été pensée par Peugeot.
Les conditions de travail dans l’horlogerie KELTON-TIMEX : les ouvrières travaillant comme des marionnettes, les évanouissements, les accidents et en guise de prime de la « Nouvelle Société », Sylvie Vartan venant chanter à l’atelier...
Une petite fille dont la mère travaille à la biscuiterie BULHER et le père est routier, raconte sa vie. Une vie familiale désagrégée par le travail. Le monde des travailleurs vu à travers les yeux de leurs enfants.
Dans une usine de contacteurs éléctroniques, les conséquences sur la vie des ouvriers, de la pression des grandes entreprises sur les petites : les cadences s’accélèrent, la tension monte...
Colette Magny, artiste engagée, chante le flamenco de la Rhodia.
Réjane fait le ménage dans une tour au Val Fourré. En l’écoutant, en regardant ses gestes et en suivant ses pas, on voit ce que c’est qu’être aujourd’hui une femme de quarante-cinq ans sur un fil !
11 juin 68. Après 22 jours de grève, la police investit les usines Peugeot à Sochaux : deux morts, cent cinquante blessés. Des témoins racontent.
À la poste, les habitants des 4000 à La Courneuve attendent leurs allocations. L’argent circule, l’argent manque. Les jeunes postiers, salariés ordinaires, reçoivent de plein fouet le choc de la pauvreté de l’autre.
Un film écrit, joué et rêvé par le groupe Medvedkine de Sochaux, composé de jeunes ouvriers travaillant à la chaîne aux usines Peugeot et de techniciens du cinéma.
Durant plus de 140 jours, les ouvriers de Legré-Mante ont occupé « leur » usine, leader sur le marché mondial d’acides tartriques pour dénoncer une liquidation frauduleuse, manifester leur colère et réclamer justice...
Cinq ans après mai 68, les ouvriers de Lip se lancent dans une folle entreprise d’autogestion qui a un retentissement immédiat.
Douze ans d'histoire de l'université de Vincennes, issue du mouvement de mai 1968, racontée par ses étudiants.
Septembre 1992. Mantes-la-Jolie. Dans la foule et le bruit, les quatre tours de l’entrée du Val Fourré tombent. Quelques mois plus tard, on retrouve ceux qui disaient leur émotion du moment.
À 80 ans, Siné, continue le combat. Il n’a jamais faibli, ses rages sont celles de ses 20 ans. Viré de Charlie Hebdo, il rebondit en créant Siné Hebdo. C’est au fil de cette aventure qu’il raconte ses combats passés.
Poème de Jean-Pierre Thiébaud, illustré par ses photos
Ouvriers, étudiants et jeunes s’opposent, en mai 1968, à la morale et au pouvoir en place. Ces images nous plongent au cœur des évènements et témoignent des hommes et des femmes qui, indignés jusque-là, marchent vers leur révolution.
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