Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’État, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie… Rien que la joie.
Un matin comme les autres pour un huissier chargé d'opérer une saisie dans une cité de banlieue, sauf que c'est l'anniversaire du 11 septembre, et qu'il se retrouve face à un père et son fils qui le prennent en otage. Trois hommes bloqués pendant 24 heures en haut d'une tour HLM cernée par le GIGN qui les prend pour des terroristes. Trois hommes qui se combattent mais condamnés à se comprendre.
Un grand chantier de démolition à Chengdu, à l’ouest de la Chine. Un étudiant américain laisse traîner sa caméra, captant l'émiettement d'un monde et les rapports entre travailleurs migrants mangeant à même le sol pendant que les chefs de chantiers boivent des bières à l'ombre en rigolant... Prix Joris Ivens ((prix de la première œuvre) au Festival Cinéma du réel 2009.
Tel Candide rêvant de l'Eldorado, Jallel immigre en France. De rencontres en rencontres, de foyers en associations, Jallel chemine dans le Paris des exclus. Faute de satisfaire ses espoirs de fortune, il découvre et partage la solidarité des déshérités.
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